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Club des 300 : Le Paris 2024 des représentantes du Centre-Val de Loire

Les femmes du club des 300 s’investissent dans le sport au quotidien. Mais comment abordent-elles les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ? Seront-elles actrices, spectatrices, ou téléspectatrices ? Vont-elles mener des actions spécifiques dans leur champ d’action ? Nous leur avons posé la question.

Marie Parat (USEP) : Relayeuse de flamme et téléspectatrice

Alors moi, j’ai la chance d’être relayeuse pour la Flamme Olympique, ça a été la bonne nouvelle du mois de janvier. Ce sont des amis qui m’ont inscrite, je suis super contente de pouvoir vivre cette expérience unique et de la partager avec mon entourage et tous ceux qui le souhaitent. Porter la flamme, c’est rapide, nous avons 4 minutes pour faire 200m. Il ne va pas falloir courir vite, je vais prendre mon temps, ça va être une chouette journée. A la mi-mars, je connaîtrai le département et puis le jour. Je crois que le lieu exact sera connu en juin. En tout cas, c’est tout un processus. Il faut être disponible toute la journée, parce que nous sommes rassemblés dans un gymnase pour un briefing. Après, ce sont des bus qui nous déposent, tout est cadré. C’est sûr que ça va être une belle expérience et ma façon de participer aux Jeux Olympiques. J’ai la chance de pouvoir le faire d’une belle manière.

Après, je n’irai pas sur place suivre les épreuves, à moins que des places s’ouvrent à des prix, on va dire plus raisonnables. Je regarderai bien sûr via un écran et j’aurai un œil attentif sur le paralympisme aussi, parce que je trouve que ce sont des athlètes de haut niveau qui ne sont pas assez mis en lumière. Je trouve cela important qu’ils aient aussi leur place, leur moment et leur public.

Dans mon école il y a des élèves qui ont eu des places pour le para-athlétisme. Je ne sais pas si je vais y aller parce que ce n’est pas ma classe. Je suis contente aussi de pouvoir faire vivre ce moment un peu unique à des élèves qui n’ont pas forcément l’occasion d’aller à Paris ou de sortir de leur quartier.

Kim Nivault (Badminton) : Des actions en amont, les Jeux à la télévision

Pour Paris 2024, nous avons beaucoup de projets avec la Ligue Centre-Val de Loire de badminton. Ce sont notamment des animations proposées dans les communes, à l’appui d’un club bien évidemment, pour que nos bénévoles puissent y participer. Nous allons mettre en place des animations pour faire connaître notre sport sur les places publiques, en ville, avec la participation des collectivités.

Pour ce qui est de suivre les Jeux, je pense les suivre à la télévision. C’est certainement là que je verrai le mieux, à moindre coût qui plus est.

 

Véronique Pion (Tennis de table) : Frustration d’avoir été recalée en bénévole, spectatrice à Paris

Au sein de la structure du comité du Cher de tennis de table, nous allons mettre en place des actions « Terre de Jeux 2024 ». D’un point de vue personnel, j’ai pris mes places pour aller voir les quarts de finale de basket féminin au mois d’août. J’ai choisi ce sport tout simplement parce que, vous le savez sûrement, il y a un gros club à Bourges. J’ai intégré l’association des supporters des Tango que je vais voir régulièrement.  Je regarderai les Jeux Paralympiques à la télévision.

J’avais posé ma candidature pour être bénévole, mais je n’ai pas été retenue. C’est dommage, c’était une belle opportunité, d’autant plus que je ne suis pas loin de Châteauroux. Je suis un peu frustrée, mais tant pis.

 

Texte : C. Chapiotin – Photo de couverture : KMSP/CNOSF. Photos M. Parat, Ligue Badminton, V. Pion.

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