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Christiane Guérin : « la natation c’est ma vie »

Christiane Guérin est une passionnée de natation depuis qu’elle est toute jeune. Son sport est devenu sa vie. Depuis qu’elle a commencé à nager, elle n’a jamais arrêté, au point d’être devenue maintenant vice-présidente de la Fédération Française de natation.

Depuis qu’elle a découvert la natation, à 6 ans, Christiane Guérin se s’est plus arrêtée. Elle a passé des années en bord de mer, l’été, à nager : « Mes parents ne me voyaient pas des vacances, ce n’était même pas la peine d’y compter ». Véritable passionnée, elle a pris sa première licence en 1963, à l’école de natation du bassin minier (actuel Montceau Olympique Natation). « Je suis dans les plus vieilles de la Fédé » sourit-elle, « d’ailleurs là-bas on m’appelle mamie ».

 
Des responsabilités précoces dans la natation

« Mamie », alias Christiane n’a jamais été bien loin des piscines. Elle a passé toute sa jeunesse à celle de Montceau-les-Mines. A 16 ans, elle est éducatrice et s’occupe des jeunes, à 18, elle passe ses diplômes de chronométreur et de juge de nage. Parallèlement, elle continue à nager, entre au bureau du club et en devient dirigeante. Suite logique à tout cela, l’entrée à la ligue de Bourgogne, dont elle deviendra la secrétaire générale.

Arrivée à Dijon pour suivre son mari muté, elle s’inscrit en club et participe au bon déroulement des championnats de France petit bassin en 2013. Très active dans l’organisation de ce gros événement, Christiane est repérée par Francis Luyce, alors président de la Fédération : « Il m’a attrapée entre deux portes et m’a dit je te veux dans mon équipe ». Sitôt dit, sitôt fait, en 2014, elle devient dirigeante dans les instances nationales.

 

De la plage à la Fédération Française de natation

En 2017, elle suit Gilles Sezionale, candidat à la présidence, dans sa volonté de travailler au plus près des clubs. Depuis, il lui a confiée le poste de secrétaire générale. Toujours active sur le bord des bassins, elle a passé ses diplômes de juge arbitre et de juge internationale. « J’ai gravi des échelons de tous les côtés. C’était quelque chose de très valorisant pour moi. J’ai adoré parce que partir en compétition à l’international, rencontrer des gens, avec qui j’ai gardé contact d’ailleurs, c’est merveilleux. En fait, c’est ma vie ! La fédération, la natation, c’est ma vie ».

Christiane Guérin est maintenant vice-présidente de cette structure à laquelle elle tient tant. Elle a même pris sa retraite en 2015 pour mener à bien ses fonctions. Très occupée, elle ne peut plus exercer comme juge, mais depuis déjà quelques temps, elle accompagne les délégations. « J’ai eu la chance d’avoir un de mes fils à très haut niveau. Et donc je connais toute cette génération qui est encore aux affaires. Tous ceux-là sont mes enfants ».

 

Le club des 300 pour les échanges

Lorsque le président de la Fédération l’a incitée à participer au « club des 300 », elle ne savait pas trop où elle allait. Ce ne sont pas forcément les modules de formation qui l’intéressent le plus. Sa carrière et ses actions dans les instances fédérales lui ont déjà apporté des bases solides.

Elle mise donc plus sur les échanges et les rencontres, pas si évident en visioconférence. « Je suis en contact avec une fille du groupe pour lui présenter le club France natation, dont je suis la présidente. C’est un club neutre crée par la Fédération pour proposer des licences d’un jour. J’aurais au moins servi à quelque chose ». Toujours avide d’apprendre, elle dit avoir « repéré » quelques femmes avec qui elle aimerait échanger : « nous pouvons nous enrichir chacune de nos expériences, mais c’est vrai qu’à distance c’est plus compliqué ».

 

Son conseil aux femmes

Lorsque nous sommes en réunion, qu’elles se posent énormément de questions, j’ai envie de leur dire, mais arrêtez de penser, allez-y, voilà. Allez-y, vous verrez bien. Je pense que c’est ça le problème actuel. Moi j’ai toujours foncé, sans trop me poser ces questions. C’est vrai que la situation est  peut-être un plus compliquée, l’implication dans le bénévolat n’est pas évident mais il faut oser.

 

Texte : C. Chapiotin – Photo : C Guérin – Signature de la convention avec M. Sauget, président de la Ligue Centre-Val de Loire de Natation.

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