Les médailles de Paris 2024 ont été dévoilées le 8 février 2024.
Pour la première fois dans l’histoire des Jeux, chaque médaille Olympique et chaque médaille Paralympique est ornée d’un morceau de métal hautement symbolique et d’une valeur inestimable : le fer d’origine de la tour Eiffel.
DEUX MÉDAILLES, UNE FACE ET UN RUBAN COMMUNS...
Mais savez-vous comment elles sont créées ?
Si chaque médaille reste unique, elle se doit de respecter certains critères établis par le CIO et l’IPC :
- Le diamètre doit être compris entre 70 et 120mm
- Elles doivent peser entre 500 et 800 grammes
- Les médailles des premières et deuxièmes places sont en argent d’une teneur minimale de 925 / 1000. La médaille de la première place est dorée d’au moins 6g à l’or fin
- La discipline ou le sport concerné doit être indiqué
- L’emblème du comité d’organisation doit apparaître
Quelques différences subsistent néanmoins entre les médailles Olympiques et Paralympiques
On reconnaît la médaille Olympique grâce à son avers particulier : la déesse Athéna Niké sortant du stade Panathénaïque symbolise la dimension extra-sportive d’une victoire aux Jeux.
Les anneaux Olympiques ainsi que les noms complets de l’édition doivent obligatoirement apparaître.
Le revers est, quant à lui, laissé à la créativité du Comité d’organisation qui peut représenter l’identité visuelle de l’édition ou encore les éléments culturels du pays hôte.
Spécialement pour Paris 2024, elle ne compose pas le décor de l’arrière-plan seule : la tour Eiffel lui fait face, dressée en miroir de l’autre côté du stade.
Sur la médaille Paralympique, le design des deux faces reste plus libre, avec un cahier des charges plus léger. Chaque comité d’organisation peut ainsi exprimer sa créativité et apposer les symboles qu’ils souhaitent sur les médailles.
Certains éléments restent requis comme les Agitos, mais aussi des éléments tactiles apposés sur la médaille à destination des athlètes souffrant d’une déficience visuelle, indiquant le nom de la ville hôte et l’année en braille.
Une représentation graphique d’une vue en contre-plongée sous la tour Eiffel fera découvrir aux médaillés Paralympiques la Dame de fer sous un angle jusqu’alors peu représenté.