Créés en 1987 par l’UJSF (Union des Journalistes de Sport en France), les micros d’or récompensent chaque année les meilleurs reportages audiovisuels de sport.
Une interview de la Blésoise Marie-Amélie le Fur a été mise à l’honneur en décembre dernier à Morzine.
Toute l’année, les journalistes de sport se rendent sur les compétitions et vont à la rencontre des champions pour relater leurs performances. A l’occasion des micros d’or, ce sont les sportifs qui donnent leur avis sur le travail des reporters.
Créés en 1987 par l’UJSF (Union des Journalistes de Sport en France), parrainés par le Comité National Olympique et Sportif, les micros d’or récompensent les meilleurs reportages audiovisuels de sport. Plusieurs catégories sont constituées, selon le support, la durée, ou encore le thème du sujet. Si une première sélection a lieu avant l’événement, c’est un jury de sportifs qui a le dernier mot et décerne les trophées après avoir visionné les travaux et discuté avec leurs auteurs.
Plusieurs sportifs du Centre-Val de Loire ont déjà fait partie de ce jury, cette année c’est l’apnéiste Morgan Bourc’his, originaire de Tours qui représentait la région. Avec les autres champions réunis pour l’occasion, il a plébiscité une interview de Marie-Amélie le Fur, réalisée par Yann Bouchery, dans la catégorie radio.
Durant l’été, le journaliste de France Info a invité plusieurs champions du sport français à venir dévoiler leur vision de la « Marseillaise » à travers leur parcours, leurs carrières, souvenirs et anecdotes.
A l’annonce de sa victoire, il a développé ce qui l’avait incité à proposer ce format d’interview et mis en avant ce moment particulier vécu avec la triple championne paralympique d’athlétisme et nouvelle présidente du Comité Paralympique et Sportif Français.
De son côté, Marie-Amélie le Fur explique avoir beaucoup aimé le concept, « il y avait toute une atmosphère autour cette interview, au cours de laquelle j’ai pleuré d’ailleurs ». La championne du Loir-et-Cher ajoute que la seule Marseillaise sur laquelle elle a pleuré n’était pas pour elle, mais pour son amie Nantenin Keita, sur le 400 aux Jeux de Rio, en 2016. « Si elle n’avait pas gagné, ce n’aurait pas été de bons Jeux pour moi. C’est aussi excitant d’entendre les Marseillaises pour les autres membres de l’équipe de France que pour moi et n’ai donc aucun regret d’avoir arrêté ma carrière».
Ce qui lui procure beaucoup de sensations aussi, c’est cet engouement d’un public autour de son hymne. « Je me souviens encore de ces frissons à Londres quand nous sommes entrés dans le stade et que tous les Anglais ont chanté le God save the queen, j’attends avec impatience de voir ce que cela va donner à Paris en 2024. »
Cette fois elle ne sera pas sur la piste, mais la présidente du Comité Paralympique devrait malgré tout connaître beaucoup de nouvelles émotions sur cet événement qu’elle prépare activement. En attendant de se remettre au travail, elle consacre un peu de temps à sa famille, qui vient de s’agrandir. Elle est en effet maman pour la deuxième fois depuis le début du mois de décembre.
C. Chapiotin