Kim Nivault, présidente de la Ligue Centre-Val de Loire de badminton
Kim Nivault, à la base, n’était pas forcément destinée au sport. C’est pourtant par lui qu’elle s’est libérée et a pris confiance en elle. Elle a découvert le badminton par ses filles et s’est très vite impliquée dans la vie du club. Le début d’une longue aventure, qu’elle vit à 200%
Quel est votre rapport au sport ?
« C’est le sport qui m’a permis de me libérer, de m’affirmer. Je suis 2e dan d’aïkido, une discipline très propice et adaptée aux femmes, qui se situe dans la défense et non l’attaque ce qui me correspond tout à fait. J’en ai fait pendant 25 ans, à raison de 10 à 12h par semaine, il faut dire que lorsque je m’investis, je le fais à fond. Je suis arrivée au badminton par mes enfants. J’ai suivi mes deux filles licenciées au club de Nogent-le-Roi. J’ai joué d’abord joué avec elles, puis au bout de 2 ans, je me suis retrouvée à la présidence du club. »
Le parcours de la dirigeante ?
« De présidente de club, je suis passée à la tête du comité départemental d’Eure-et-Loir tout en étant à la Ligue. J’ai assuré l’intérim de Sylvain Benaïm, qui rejoignait la Fédération, avant de prendre officiellement le poste en 2021. Cet investissement, c’est une façon de dire merci au pays qui m’a accueillie. Je suis arrivée en France à l’âge de 9 ans, en tant que réfugiée politique. Je suis très attachée aussi aux valeurs humaines véhiculées par cette fonction, cela contribue à mon enrichissement personnel. Mes compétences professionnelles, en tant que secrétaire de mairie, me permettent de mener à bien les tâches qui m’incombent. Je suis parfaitement entourée en plus par les salariés de la Ligue.
L’apport du club des 300 ?
« J’ai vu une publication sur internet qui m’a incitée à intégrer le dispositif et je ne le regrette pas. Cela nous permet de nous former et de bénéficier d’un accompagnement dans nos hautes fonctions. Pour moi qui suis toujours avide d’apprendre, je peux ainsi continuer à monter en compétence. Les thématiques proposées correspondent tout à fait à mes attentes. Bien exploité, le club des 300 sera un superbe outil pour faire évoluer les femmes dans le sport et donner un sens et une valeur à la mixité. C’est un moyen formidable de nous mettre en valeur, nous venons toutes d’horizons différents, mais avec les mêmes objectifs. La journée de lancement était passionnante, avec beaucoup de rencontres, d’échanges. Nous avons constitué un réseau et avons d’ailleurs quelques projets ensemble. »