Céline Héberlé, présidente du comité de tennis du Loiret, vice-présidente de la ligue Centre-Val de Loire, membre du conseil supérieur à la Fédération Française de Tennis.
C’est pendant ses études d’infirmière que Céline Héberlé a rencontré son mari et son univers tennis. Elle a commencé à jouer après la naissance de son dernier enfant et est toujours classée, Chef de service en protection maternelle et infantile à Melun, elle est aussi présidente du comité de tennis du Loiret et vice-présidente de la ligue, entre autres… Une vie à 100 à l’heure, l’envie d’apprendre et de partager.
Quel est votre rapport au sport ?
J’ai toujours été très sportive. Comme beaucoup de petites filles, j’ai pratiqué la danse, pas très longtemps parce que ça ne m’a pas plu. J’ai fait aussi du judo, je suis allée jusqu’à la ceinture bleue. Je n’étais pas très douée, je cherchais plus le sport, la dépense physique. Là où j’ai été la plus assidue, c’est la planche à voile, sur lac et en mer. Pendant mes études, j’ai rencontré mon mari, qui était un très bon joueur de tennis. Nos enfants ont pris aussi la raquette, j’ai fini par les rejoindre en 2009, d’abord à Montargis, puis à Amilly. Je suis actuellement 30/1, j’ai un meilleur classement à 15/5. Je suis très compétitrice dans l’âme et ce que j’aime dans le sport c’est le dépassement de soi.
Le parcours de la dirigeante ?
Je faisais partie du bureau au club de Montargis, en arrivant à Amilly, le président m’a proposé de prendre sa succession. Je l’ai fait et je me suis rendu compte que j’aimais ça. Ce n’est pas le pouvoir que je cherche, mais j’aime manager. En fait, j’ai toujours aimé les gens et essayé de faire en sorte qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes. Je suis aussi quelqu’un qui va au bout des choses. Comme je n’arrêtais pas de bougonner, je me suis dit pourquoi-pas, plutôt agir. J’ai ainsi lancé avec quelques personnes le projet de monter une liste pour préparer les élections de comité et faire bouger les choses. C’est comme ça que je suis devenue présidente dans le Loiret. Dans la foulée j’ai rejoint la nouvelle équipe de ligue et la Fédération. C’est un gros travail mais j’ai envie de continuer. Je doute de plein de choses, mais pas de ma légitimité. Je pars du principe que tout le monde est légitime dans la mesure où il se donne les moyens d’avancer.
L’apport du « Club des 300 » ? :
C’est super intéressant, mais ce qui est dommage, c’est que le temps me manque. Je n’ai malheureusement pas pu me rendre sur la réunion de lancement. Les filles qui étaient sur place, au Comité National Olympique et Sportif, m’ont raconté qu’elles avaient créé des liens. Il y a beaucoup de formations et d’échanges, avec des personnes d’univers différents. Je suis quelqu’un qui apprend vite et qui est avide d’apprendre et de partager. Je m’y retrouve complètement dans ce club, je m’enrichis personnellement. Ce qui est bien aussi, c’est que nous serons les marraines de la prochaine promo. Il faut oser se lancer, il n’y a pas d’échec, il n’y a que des expériences.